Suivant le modèle de l’actuelle épreuve théorique générale, un examen portant sur les règles du code de la route applicables aux conducteurs de deux-roues est maintenant prévu (ETG). Ce test est exigé pour les 160 000 personnes qui se portent candidates chaque année au passage du permis moto en France.
Quiconque souhaite se procurer un permis deux-roues à moteur dès 2022 (permis A1, A2 ou A), est tenu de se soumettre à cette toute nouvelle épreuve du motocycle, qui se substituera à celle du code de la route actuellement en cours. Il convient de souligner que la combinaison des deux épreuves n’est pas obligatoire (ETG et ETM).
La code moto, comment ça marche ?
Le code moto se passe face à une console ou un écran d’ordinateur, comme le test général du code de la route. Il consiste à répondre à un QCM de 40 questions centrées sur la façon de conduire une motocyclette. Pour réussir l’examen, vous devez avoir un score minimum de 35 bonnes réponses.
De quelle manière actualiser le code moto de façon rapide ?
Il existe plusieurs méthodes pour mettre à jour et acquérir le code routier moto. Cela sera surtout déterminé par le prochain conducteur. Ainsi, le site Codeclic suggère de se former à l’aide du QCM, qui permet notamment l’apprentissage des diverses matières au fil du temps et à un certain niveau. Certains, en revanche, choisissent de se procurer un manuel tel que le Code Rousseau Moto afin de disposer de notions plus théoriques.
Comment distinguer le code moto du code voiture ?
La première distinction entre le code moto et le code voiture (ou code général) se trouve dans la partie concernant la spécification sémantique. Contrairement au code automobile, qui traite de grands sujets et de grands principes (par exemple, la sûreté de la route, la conduite économe, etc.), le code moto (l’épreuve théorique moto) se concentre avant tout sur le fonctionnement d’un véhicule à deux roues (par exemple, la trace de sécurisation), le matériel, les dangers intrinsèques de la moto, le transport d’un passager et d’autres concepts tels que le siège de gravité. En bref, le code moto est bien plus concret que celui de la voiture.
Comment se déroule l’épreuve théorique moto (ETM) ?
L’examen du code moto est supervisé par les services du ministère de l’Intérieur. Sa durée est de 30 minutes et il faut répondre à une quarantaine des questions. Codeclic, comme une auto-école, offre une préparation adaptée à ce nouveau code moto par des formations et des évaluations en ligne. Il est indispensable, pour réussir son examen de code moto, de récolter au moins 35 bonnes réponses.
Vous avez la possibilité de répondre à chaque question en sélectionnant plusieurs options, désignées par les lettres A, B, C et D. N’oubliez pas que pour chaque question, il existe au minimum une réponse correcte et une réponse incorrecte.
Une fois la lecture audio terminée, vous disposez de 20 secondes pour donner une réponse à chacune des questions. Par rapport aux examens du code moto Codeclic, aucun lien de validation n’est prévu : la transition vers la question qui suit est systématique.
Jusqu’à preuve du contraire, vous êtes supposé être titulaire d’un permis de conduire valide depuis au moins trois ans et en cas d’infraction, à savoir que la vitesse de votre moto est bien plus élevée que celle du véhicule que vous voulez doubler.
Les scénarios de conduite suggérés seront exposés sous forme d’une photo (dessin ou image) ou sous forme de petite vidéo. Codeclic propose ce type de scénario. Selon les questions posées, vous serez positionné dans l’un des trois scénarios présentés ci-dessous :
- Généralement, vous êtes le pilote de la moto dans laquelle a été filmée l’image, ou bien le pilote d’un autre type de véhicule (une automobile, un camion, etc.).
- Il se peut également que vous soyez un spectateur de la situation : il vous est demandé, dans ce cas, de donner une explication du déroulement du scénario d’un regard indépendant de la situation.
- Finalement, il se peut que l’on vous demande de faire un diagnostic de nombreuses parties afin de déterminer celle qui comporte un risque. Il est aussi concevable que la consultation consiste à déterminer le geste à faire pour écarter ce risque.